STAR WARS VII - LE REVEIL DE LA FORCE

Après 10 ans d'attente, les aventures intergalactiques les plus mythiques du cinéma sont de retour ! J.J. Abrams nous sert un épisode 7 très riche, entre tradition et modernité.

Afin de comprendre la continuité de l'aventure Star Wars, je vous invite à aller voir le billet consacré aux films mythiques, dans la rubrique HollywoodLand de ce blog (ici).

Ce septième opus se déroule donc 30 ans après les évènements de la première trilogie (épisodes IV, V, et VI). Après la fin de l'Empire et la destruction de leur arme, l'Etoile Noire, la République a triomphé et est dirigée par la princesse Leïa, devenue Générale de la Résistance. Les Jedis ont été exterminés par une nouvelle organisation émergeant dans un coin reculé de la galaxie, le Premier Ordre, et seul Luke Skywalker, dernier des Jedi, est parvenu à s'enfuir. Alors que cette organisation obscure cherche mettre la main sur l'héritier de la famille Skywalker afin d'éliminer le côté lumineux de la Force, la Générale Leïa suit également la trace de son frère disparu. Elle envoie donc son meilleur pilote chercher une information capitale sur la planète Jakku auprès d'un mystérieux allié. Avant de se faire capturer par le Premier Ordre, le pilote transmet l'information à son droïde, BB-8 ...

Ce dernier finira par rencontrer Rey, jeune pilleuse d'épaves vivant une vie solitaire sur Jakku, et Finn, stormtrooper ayant déserté ses fonctions de soldat du côté obscur et ralliant la Résistance. Notre trio croisera la route de Han Solo, toujours accompagné de son fidèle Chewbacca, héros de la Rébellion renversant l'Empire avec Luke et Leïa dans la première trilogie. Ils se joindront tous à la Résistance de la Générale, et lutteront contre le Premier Ordre et leur nouvelle arme, une planète utilisant le Soleil pour détruire toute la galaxie...

L'univers de Star Wars est si riche que je suis obligé de faire des coupes drastiques dans le rapide résumé que je fais au début de mes critiques.

Mais parlons du film. Tant attendu par les fans et attendu au tournant par tout le monde du cinéma, Star Wars 7 ne pouvait, au début, que décevoir. Il allait forcément subir les critiques les plus haineuses, être détesté et/ou contesté par les millions de fans de la saga, tout comme l'avait été plus ou moins la prélogie (épisodes I, II et III), et par dessus tout, il ne s'inscrirait jamais dans l'univers de Georges Lucas, créateur de tout l'univers et réalisateur de quatre des six premiers épisodes.

Cependant, la production avait été racheté par Disney, et c'était désormais eux qui allaient décider ce qui allait être fait, et comment.

Doux Mickey, que de belles décisions tu as prises ! Etalant une communication minutieusement préparée, révélant des informations capitales goutte après goutte, diffusant tour à tour vraies et fausses rumeurs, tu as rendu Star Wars VII un film que tout le monde allait forcément voir (la curiosité étant trop grande), mais en plus, tu as fait en sorte que tout le monde l'adore, ou en tout cas se dise "Ah bah en fait ... Pas mal du tout". Chapeau.

Le film est honnêtement bon. Oui, on trouve des trucs à redire, mais franchement, bien joué.

Les nouveaux acteurs sont tous très convaincants, et se fondent dans le moule de la saga, communiquent de nombreuses fois avec les anciens combattants (héros de la première trilogie), leur histoire est encore mystérieuse et intéressante, on ne nous donne que quelques éléments pour comprendre le film, mais l'intrigue pose de nombreuses questions ... Les liens de filiation sont exploités sans pour autant que tout le monde soit lié à tout prix, et l'hommage est clair : des phrases mythiques trouvent leur place ou leur écho sur des éléments clés des anciens films, le génial robot BB-8 rappelle le R2-D2 adoré de tous, les références sont nombreuses, les décors dignes de la saga, les rappels subtils et les personnages bien pensés. La jeune Daisy Ridley est excellente en Rey solitaire et sera sans doute la prochaine icône de la planète cinéma/geek, le jeune John Boyega impressionne d'humour et de profondeur en déserteur paniqué, et Adam Driver s'impose en héritier de Vador cherchant sa voie dans l'obscurité.

Côté reproches, certains plans sont bizarrement insistants, voire même un peu longs par moments, et deux trois éléments mineurs sont un peu perturbants, même si la plupart sont pour le bien de l'intrigue. On devine certains moments bien en avance, et le scénario est assez simple (très ressemblant à l'épisode IV) mais le film reste clairement dans l'esprit de Star Wars et respecte tous les codes (générique de début, montage, séquences clés ...) qui ont fait le succès de ce mythe du septième art tout en insérant intelligemment les nouveaux venus. Donc on pardonne.

Ce premier épisode de cette nouvelle trilogie pose désormais un autres problème : les questions que nous nous posions avant la sortie du film sont pour la plupart expliquées ou vérifiées, mais d'autres questions restent bien en suspens, et de nouvelles questions apparaissent ! Quoi ? Au secours ! Plus de suspense, plus de questions ..? On va être obligés de voir l'épisode VIII maintenant ...

Bon film !